Les milices libyennes qui ont été expulsées de la ville orientale de Benghazi avancent maintenant vers les terminaux pétroliers essentiels du pays, cherchant à établir le contrôle sur la principale source de revenus de la Libye.
La soi-disant force de défense de Benghazi a lancé son assaut mercredi, en prenant plus de trois villes de l’Est, y compris le terminal d’al-Sidra, selon le législateur
Tarek al-Jaroushi, qui est le chef du comité de sécurité nationale dans le parlement internationalement reconnu.
La Libye est divisée en deux gouvernements, avec un parlement internationalement reconnu dans l’est qui a refusé d’approuver le gouvernement négocié par l’ONU dans la capitale, Tripoli.
Les affrontements ont soulevé des craintes d’une autre mini-guerre civile éclatant autour des champs de pétrole, au milieu des spéculations que le gouvernement de Tripoli pourrait jeter son soutien derrière ces milices et leur jeu de pouvoir.