Le Mali sous la menace des fondateurs de la paix, luttant contre les fusées éclairantes

Le Mali, le groupe de défenseurs des droits de l’homme et des groupes djihadistes, pourrait se diriger vers un nouveau chaos, selon les experts.

Maliennes, françaises et des Nations Unies déployées pour protéger le pays après une offensive jihadiste de 2013 dans son vaste nord aride ont été de plus en plus attaquées cette année.

La semaine dernière, des militants du groupe Ansar Dine, rattaché à Al-Qaïda, ont saisi brièvement une ville, alarmante, proche de la capitale, Bamako, faisant irruption dans un poste de police, une banque et une prison.

Pendant ce temps, les milices pro-gouvernementales et les anciens rebelles qui ont signé un accord de paix en 2015 se battent de façon intermittente dans les régions du nord où l’État reste absent.

“Nous sommes de nouveau, comme nous l’avons été plusieurs fois depuis 2013, à un moment déterminant”, a déclaré Jean-Herve Jezequel, analyste de International Crisis Group, faisant référence à l’offensive militaire de 2013 contre les groupes djihadistes dans le nord du Mali.

“Sur le plan politique, les choses se sont améliorées, mais c’est très inquiétant en matière de sécurité”, a-t-il déclaré.

“La situation est un peu confuse.”

En janvier 2013, des troupes françaises ont été déployées pour repousser les djihadistes alignés par Al-Qaïda qui avaient envahi plusieurs villes du nord, rejoignant des forces avec des rebelles dirigés par les Touaregs.

Au moins 11 000 militaires et policiers de l’ONU ont suivi, mais les djihadistes n’ont jamais été vaincus – simplement déplacés.

L’année dernière, l’alliance rebelle du Mali a signé un accord de paix avec les milices gouvernementales et loyalistes.

On espère que l’accord apportera la stabilité au désert du nord, le berceau de plusieurs soulèvements touareg et un sanctuaire pour les combattants islamistes.

Mais depuis lors, des groupes armés rivaux ont violé à plusieurs reprises le cessez-le-feu, menaçant de tenter de donner au Nord une certaine autonomie pour empêcher les soulèvements séparatistes.