Mali: l’état d’urgence prolongé de 8 mois

imgLes législateurs au Mali ont convenu samedi de prolonger l’état d’urgence dans tout le pays par un autre de huit mois, les fonctionnaires ont dit à l’AFP, que de nouvelles violences évasé dans le nord-est agitée.

Les députés ont unanimement soutenu l’extension – qui a été renouvelé à plusieurs reprises depuis l’année dernière – au cours d’une session extraordinaire de l’Assemblée nationale, une source parlementaire a dit.

«Je tiens à rassurer que l’état d’urgence contribue à la stabilité du pays” et préserve la sécurité, ministre de l’Intérieur Abdoulaye Idrissa Maiga a déclaré aux parlementaires.

Des centaines de partisans du gouvernement ont défilé dans le centre de Bamako, le samedi après-midi pour appuyer le Mali de forces de sécurité et le processus de paix, selon un photographe de l’AFP.

Les manifestants brandissaient des drapeaux maliens, des pancartes et des banderoles: “Pas de développement sans la paix” et “j’aime mon pays, je participe.”

L’état d’urgence, ce qui donne des services de sécurité des pouvoirs accrus et restreint les rassemblements publics, va durer jusqu’au 29 Mars, 2017, radiodiffuseur public ORTM dit.

Le vote est venu comme un regain de violence a éclaté près de Kidal dans le nord-est, où des sources locales d’anciens rebelles touaregs se battaient membres d’un groupe armé pro-gouvernemental pour le contrôle de la ville.

Des affrontements meurtriers ont éclaté entre les deux groupes la semaine dernière, la première fois qu’ils ont rompu un cessez-le depuis Septembre dernier.

Mali a déclaré l’état d’urgence en Novembre après djihadistes ont pris d’assaut l’hôtel Radisson Blu à Bamako, tuant 20 personnes, la plupart des étrangers, dans une attaque revendiquée par la branche régionale d’Al-Qaïda.

Le gouvernement a imposé un autre pour 10 jours le 21 Juillet, après les attaquants ont pris d’assaut une base militaire dans le centre de Nampala, laissant 17 soldats morts et 35 blessés.

Deux groupes – l’organisation islamiste Ansar Dine et un groupe ethnique nouvellement formé – ont affirmé avoir effectué le raid, que le gouvernement décrit comme une “attaque terroriste coordonnée”.

Les sources de sécurité indiqué à l’AFP qu’ils doutaient que l’Alliance nationale pour la protection de l’identité et Peul Restauration de la Justice (ANSIPRJ) avait les moyens de monter une telle attaque.

Les forces spéciales de cette semaine ont dit qu’ils avaient attrapé un haut responsable de l’unité de combat central de Ansar Dine, qui ils croient ont aidé à coordonner l’agression mortelle.

L’attaque de samedi était la dernière d’une série d’agressions sur les forces de sécurité au Mali.