Les présidents français et zambien François Hollande et Edgar Lungu ont prôné lundi un “dialogue inclusif entre le gouvernement et l’opposition” au Burundi, en proie à une profonde crise politique.
Lors d’un entretien à l’Élysée, MM. Hollande et Lungu “ont rappelé leur engagement en faveur d’un dialogue inclusif entre le gouvernement et l’opposition, afin de permettre de restaurer l’équilibre et la stabilité nés des accords d’Arusha”, qui avaient mis fin à la guerre civile (1993-2006), a déclaré la présidence française dans un communiqué.
MM. Hollande et Lungu ont par ailleurs “salué la poursuite du processus électoral” en Centrafrique et “indiqué leur attachement au respect de la Constitution et à l’organisation d’élections nationales dans les délais légaux” en République démocratique du Congo, selon le communiqué de l’Élysée.
La RDC traverse une crise politique depuis les élections de novembre 2011, entachées de fraudes massives et ayant reconduit au pouvoir pour cinq ans le président Joseph Kabila et sa majorité.
M. Hollande a par ailleurs “marqué son souhait de développer les relations politiques et économiques avec la Zambie” à l’occasion de cette visite officielle à Paris de M. Lungu, la première d’un chef de l’État zambien depuis 1983.
Tous deux se sont ainsi “félicité” de la conclusion d’une demi-douzaine d’accords de partenariat dans les domaines de l’enseignement et de la recherche, du tourisme, ou de l’audiovisuel pour la diffusion de la chaîne d’information France 24 en Zambie.