Hérité de l’ancien système colonial français, le Mali comme beaucoup de pays africains aura soixante (60) ans d’indépendance le mardi 22 septembre 2020. Depuis 1960, année de l’indépendance du Mali, cette nation africaine est confrontée à beaucoup de maux, notamment la misère et la guerre. Ces maux que souffre le Mali depuis son accession à l’indépendance, sembleraient l’effet de la politique de son ancien colonisateur, la France et ses alliés.
Pour trouver des solutions idoines à ces maux, un appel pour un grand rassemblement patriotique le mardi 22 septembre 2020 au monument de l’indépendance à partir de 14 heures a été lancé le samedi 19 septembre lors d’une conférence de presse à la bourse de travail par plusieurs mouvements panafricains, notamment Yèrèwolo debout sur les remparts. Cette conférence de presse était animée par Adama Diarra dit Ben le cerveau, Aminata Fofana, Issa Cissé etc.
Le 22 septembre marque le soixantième anniversaire de l’indépendance du Mali. Si cette date est une fête pour certains, d’autres prouvent le contraire. C’est dans ce sens que le jeune leader, Adama Diarra dit Ben le cerveau et ses camarades de lutte ont trouvé cette date une occasion pour dénoncer la politique française en Afrique et au Mali en particulier. Pour eux l’ancien colonisateur, la France est la cause des différentes tueries en Afrique, particulièrement ce qui se passe au Mali depuis 2012 après le déclin du pouvoir du guide de la révolution libyenne, Muahamar Kadhafi.
Selon les conférenciers la barbarie de la France et ses alliés en Libye ayant conduit à la chute du régime de Kadhafi est la principale cause de la crise du Mali et des autres pays du sahel. Cette crise a causé beaucoup de pertes en vies humaines et beaucoup de déplacés depuis 2012 malgré la présence des forces étrangères, ont martelé les conférenciers. Ils affirment par ailleurs que la mauvaise gouvernance décriée par tous tire sa source dans la politique de la France.
Les initiateurs de ce grand rassemblement patriotique soutiennent qu’un pays a deux ennemis. Il s’agit de ceux de l’intérieur et ceux de l’extérieur. Pour eux, ceux de l’intérieur ont été vaincus depuis le 18 août 2020. Cela constitue la première étape de la lutte. On ne doit pas parler de victoire sans l’élimination de l’ennemi externe. Et cet ennemi s’appelle la France et ses alliés qui continuent de tuer les populations africaines après les indépendances avec leur système impérialiste. A titre d’exemples, les conférenciers rappellent les cas de l’Algérie et du Rwanda, tuant plus d’un million de personnes. Ils affirment que le moment est venu pour le changement. Le peuple malien doit imposer aux autorités de transition de réviser tous les accords avec la France, un pays impérialiste afin que le partenariat soit gagnant-gagnant. Le peuple est souverain et le dernier mot lui revient, ont-ils indiqué.
Pour conclure, les initiateurs de ce grand rassemblement patriotique ont fait savoir aux hommes de média qu’une dizaine de camarades de nationalités africaines différentes prendront part à ce grand évènement pour cette lutte panafricaine.
IB.