Après les attaques de Boulkéssi, d’Indélimane et de Mondoro le Mali n’avait pas enregistré autant de perte en vies humaines (militaires et civils) que celle de Diabaly et maintenant des villages dogons de Bankass. Des situations qui doivent interpeller tout bon malien à soutenir le gouvernement dans ses actions de sortie de crise. Malgré cette situation d’atteinte grave à la sécurité des maliens et de leurs biens, des mouvements de contestations de fragilisation du pouvoir public, allant jusqu’à demander la démission du Président de la République se multiplient de la part du M5 RFP, donnant ainsi l’opportunité aux jihadistes de percer dans tout le pays.
Au moment où tout le monde doit aider le gouvernement à soutenir sur tous les plans les forces de défense et de sécurité des voix se lèvent pour demander la démission du régime d’IBK comme si le pays n’a pas de problème urgent à régler. Des mouvements de contestations voulant aller jusqu’à la désobéissance civile, prennent de l’ampleur. De l’avis de nombreux fins observateurs de la crise malienne, les contestataires de Bamako font bien l’affaire des jihadistes du Centre et du Nord.
Diabaly 24 soldats maliens tués, les villages dogons entre 37 et 40 morts (militaires et civils), sont entre autres les bilans lourds des attaques récentes menées par des groupes jihadistes au sud-est et au centre du pays. Les soldats maliens font face à une guerre asymétrique, ou l’ennemie n’a pas de visage et se trouve partout, ou en connexion avec n’importe qui, les plus insoupçonnés parlant.
On parle souvent des terroristes, tantôt des bandits armés, tantôt des discordes entre milices, des violences continuent de faire des milliers de morts tant militaires que civils et des dizaines de milliers de déplacés dans notre pays et les pays voisins.
Le Centre moins le Nord est en proie à des attaques terroristes par des forces du mal. En plus de ces régions, les djihadistes continuent librement d’envahir d’autres régions du pays, à savoir Sikasso, Kayes et Koulikoro. Face à ces drames et menaces, au lieu de multiplier les actions de solidarité et de communion contre ces forces du mal, la nouvelle révolution (mouvements de contestation) pouvant conduire à une déstabilisation totale du pays devient un phénomène de mode à Bamako. A cause du fait qu’il y’a plusieurs fronts et foyer de tensions ouverts, les terroristes sont en train de gagner du terrain à travers le pays. Ils auraient été aperçus dans la forêt de Yanfolila, chef-lieu du cercle de Wassulu dans la région de Sikasso et cela après ceux (hommes armés) aperçus à Kôlôni toujours dans le cercle de Wassulu.
Une chose est sûre, les terroristes sont en cadence avec ces mouvements de contestations de fragilisation de l’outil de défense du pays.
Alors sachons raison garder, tant qu’il est encore temps.