Le directeur général de la DIRPA, colonel/major Diarran Koné et le colonel/major de la DFM du ministère des anciens combattants Abdoulaye Ibrahim Traoré ont coanimé une conférence de presse tenue le 3 juin 2020 au siège de la DIRPA.
Une occasion pour les conférenciers de mener des explications sur les nouvelles dispositions prises par le ministère relatives sur la bancarisation, la pension et de démentir les rumeurs d’un supposé marché de véhicule portant sur 700 millions de nos francs. Dont le ministère MDA porté plainte devant les juridictions compétentes pour faire de la lumière.
Selon le colonel Diarran Koné, la bancarisation est la gestion des salaires des FAMAS par le trésor national et leur mise à disposition directe des banques où les bénéficiaires iront les toucher. Ainsi, ajoute-t-il, le département de la Défense et des anciens combattants ne produira que les bulletins de solde. Pour dire que les salariés traiteront directement avec les banques. Dont la mise en œuvre de ladite bancarisation qui est processuelle,doit en principe débuté au mois de juin 2020. En outre, il a souligné des difficultés sur le taux d’illettrisme élevé des personnels, la question des retenues, la couverture bancaire des zones et localités opérationnelles, la capacité d’absorptiondes besoins financiers par les structures locales, l’absence des acteurs potentiels de transfert d’argents partenaires. Sur le volet pension, le colonel Abdoulaye Ibrahim Traoré expliquera que la nouvelle formule de la gestion de la pension vise à permettre aux personnels des forces armées et de sécurité de bénéficier une retraite dorée pour ceux et celles qui y accèdent. Pour lui, la pension intègredésormais tous les éléments de solde excepté les allocations familiales. C’est pourquoi poursuit-il, « les montants des retenues (au titre de la cotisation pension augmentera également). Sinon le salaire brut ne diminue pas, mais le net à payer avec l’augmentation des retenues pension ». Et M Koné, de préciser au passage qu’il n’y a aucune diminution de salaire, « cela est archifaux », insistent-ils. En ce qui concerne des fausses factures relatives d’unéventuel détournement de fonds dont le montant s’élève à 700 millions de F CFA qui aurait effectué une livraison à la solde du ministère de la Défense et des anciens combattants. Par ailleurs, les conférenciers sont formels, « il s’agissait d’un faux contrat, une imitation de signature visant à ternir l’image de l’Institution ».
Enfin, ils ont invité les militaires à plus de compréhensions sur ces nouvelles dispositions qui visent à leurs assurer des avantages dans l’accomplissement de leurs missions. Avant d’inviter les populations à plus de discernements et de concorde autour de l’armée malienne.