Le temps de digérer, non les copieux plats de l’Aid El Fitr, mais la claque de fin de ramadan infligée par la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), le gouvernement souverain du Mali décide enfin de réagir. Comme sorti d’une gueule de bois, pour ne pas être davantage ridicule, le gouvernement fait dans le service minimum… pour ne pas acter ce qui est en téléchargement, diront d’aucuns.
Même dans cet aplatissement, la communion nationale doit être de mise pour sauver la face et ce qui reste fondamental à sauvegarder : notre souveraineté. Ne serait-ce que par la bouche ? Honteuse et risible lamentation d’un gouvernement qui a failli à toutes ses missions régaliennes de défense et de protection de l’intégrité territoriale du Mali. La paix et la cohésion sociale dont le gouvernement brandi en épouvantail pour cacher sa capitulation ne peut, disent certains, se réaliser à travers des discours, surtout pas des condamnations des bouts de lèvres d’une atteinte aussi grave à notre souveraineté. Le vin est-il tiré ? Qu’à Dieu ne plaise ! S’il faut mourir, mourrons les armes à la main pour être dignes de notre héritage. Ou alors arrêtons cette comédie de mauvais, goût et travaillons à recoudre ensemble ce pays qui a été, qui est et qui restera un et indivisible. La réaction du gouvernement a suscité des commentaires sur la toile. C’est le sujet de votre Facebookan du jour !
Moussa Daou Karaba : mieux vaut tard que jamais.
Boubacar Keita : pauvre Mali !
Dramane kanoute : trop faible comme réaction.
Nostra Damso : en étant en position de faiblesse, je crains qu’il ne soit inopérant de se plaindre.
Fousseini Diop : nous on condamne et vous faites pareille, pendant que la situation reste inchangée. Laissez les communiqués et agissez, bon sang.
Ballask Mohamed : restez dans vos bureaux et condamnez ? Un État responsable s’assume.
Aliou Maiga : il faut des sanctions contre ces gens. La CMA connaît très bien votre façon de faire les choses. Un gouvernement qui est toujours en retard dans tous les domaines. Il faut changer votre façon de gérer la crise du pays. Vous êtes à chaque fois des médecins après la mort. Vous êtes dans l’inaction et jamais dans l’action. Que Dieu sauve le Mali.
Boubacar Sidiky Dembele : si vous espérez que c’est cet accord qui ramènera la paix au Mali, alors continuez à rêver.
Koly Cissoko : en voyant votre communiqué, je remarque la faiblesse en vos côtés. Il est vraiment temps de poser des vrais actes. Ce putain de la CMA n’a jamais respecté ses engagements. Si vous n’êtes pas prêt à la guerre, alors préparez-vous.
Boubakar Thera : monriya ! Le gouvernement condamne seulement. Pas de réaction.
Oumar Boubacar : l’Etat reste toujours faible pendant que ces groupes ont eu le temps de se renforcer militairement, politiquement, économiquement, militairement et sur le plan médiatique. Ils progressent de manière sournoise vers une indépendance. Le gouvernement doit plus que jamais se réveiller et inverser la tendance.
Namakan Diakite : une communication qui est loin d’être une réponse à la hauteur de l’insulte infligée. TRISTE COURBETTE !
N’Fah Doumbia : je crois qu’il est grand temps que vous écoutez le peuple et en finir avec cette situation une bonne fois pour toutes.
Lassine Sow : l’histoire nous dira que vous avez signé un accord anticonstitutionnel avec des ennemis pour diviser le Mali juridiquement. Le gouvernement malien actuel a violé combien de fois la constitution malienne. Si vous n’avez plus la capacité de diriger le pays, laissez les populations maliennes en paix.
Idrissa Sambou Sissoko : sortie ratée. Il fallait rester dans ton silence. Quelle honte !
Bakary Moriba Doumbia : des dirigeants incapables. Toujours des condamnations, pas de réaction. Qui veut la paix prépare la guerre.
Mamoudou Guendeba : au lieu de condamner, posez des actes. Ne jouez pas au pompier.
Souleymane Dit Soulpoud Poudiougo : tu n’as pas honte ?
Un gouvernement virtuel et médiatique, sur le terrain vous n’existez pas.
Cheick Oumar Sangaré : il faut envoyer la DGSE pour les arrêter. C’est la seule solution. La même chose que vous avez faite à Clément Dembélé et autres.
Karim Coulibaly : un aveu d’impuissance. Dommage pour le Mali.
Madou Kansaye : détruisons pour construire, mais quelle honte !
Aliou Lazare El-Habib : Haaa !! On se réveille enfin ? Nous même on pensait que c’est avec votre plein gré. Par finir on allait les féliciter et chercher à aller vivre là-bas, si vous continuez à ignorer les réalités du pays. Le souhait de tous les Maliens est que le Mali recouvre la totalité de son territoire. Nos critiques sont constructifs si vous en tirez leçon. Trop sobre devant certaines situations provocantes était lâche au Mali d’hier. Alors, faites en sorte qu’on ait le courage de dire aux autres pays que nous nous avons de vrais dirigeants d’Afrique. Malien et fier, c’est tout ce qu’on vous demande. Allez-y les mettre à leur place une bonne fois. Bon réveil.
Moussa Diallo : merci à mon gouvernement.
Ousmane Moussa Touré : que des amateurs et des médiocres au Sommet de l’État. Vous allez bientôt nous sentir.
Kéké Barry Le Choco : toujours les mêmes discours. Là où nul n’obéit, personne ne commande. Il temps de taper là où il fait mal.
Bakary Dembele : restez ici à condamner pendant que nos compatriotes souffrent au centre et au nord du pays.
Timbine Seydou : au lieu de continuer toujours avec des communiqués, le gouvernement n’a qu’à s’assumer et prendre les mesures qui s’imposent.
Abdoulkarim Bagayoko : ces gens ne comprennent que le langage de la force et de la violence. S’il vous plaît, préparez notre armée ; dotez notre armée de tous les moyens qu’il faut et laissez-le faire le reste du boulot. Nous faisons confiance à notre armée et nous savons qu’elle peut faire le boulot.
Abdoulaye Brahima Dembélé : On a assez tendu la main à ces gens qui n’ont aucun respect envers leurs engagements.
Frederic Dakouo : si c’est tout ce que le gouvernement peut faire (un simple communiqué) pour manifester son désaccord avec le comportement de la CMA, alors nous pouvons conclure que le Mali est divisé. C’est dur, c’est difficile à croire, mais pour notre santé il est mieux d’assimiler ce fait.