Quatre soldats et cinq jihadistes de Boko Haram ont été tués dans des combats dans le nord-est du Nigeria, a annoncé dimanche l’armée nigériane.
« Un officier et trois soldats ont été tués et cinq autres blessés » dans l’attaque samedi en fin d’après-midi d’une base militaire à Buni Yadi, dans l’Etat de Yobe, a indiqué dimanche un porte-parole de l’armée, Sagir Musa.
Cinq des assaillants, qui ont surgi à bord de quatre camionnettes équipées de mitrailleuses et de deux véhicules blindés, « ont subi leur Waterloo » et ont été abattus, a-t-il précisé.
Des attaques récurrentes
La base de Buni Yadi, située près de la frontière avec l’Etat de Borno, épicentre de l’insurrection jihadiste, avait déjà été visée par une attaque islamiste en janvier, lorsque quatre soldats avaient été tués. Les combattants de Boko Haram avaient été repoussés après l’intervention d’un soutien aérien.
Et en février 2014, les islamistes avaient attaqué le centre universitaire public de la ville, tuant 43 étudiants et détruisant dortoirs, salles de cours et laboratoires.
Le président nigérian Muhammadu Buhari, en campagne pour un second mandat, avait été élu en 2015 après avoir promis de mettre fin à la rébellion islamiste de Boko Haram.
Mais la situation dans le nord-est du pays est alarmante avec des dizaines, voir des centaines de soldats tués au cours des derniers mois par le groupe jihadiste.
Plus de 27 000 personnes sont mortes depuis le début du soulèvement de Boko Haram dans le nord-est du pays, en 2009, alors que 1,8 million de personnes ne peuvent toujours pas regagner leur foyer.