Le président français Emmanuel Macron a entamé le 27 janvier sa visite en Égypte par une étape au temple d’Abou Simbel, l’un des sites archéologiques emblématiques du pays, avant de se rendre en fin de journée au Caire. Il est accompagné d’une délégation forte de cinq membres du gouvernement et d’une centaine de patrons.
Après avoir atterri vers 15H00 (13H00 GMT) à l’aéroport d’Abou Simbel, le président français a été accueilli par le ministre égyptien des Antiquités Khaled el-Enany et le directeur de l’Institut français d’archéologie orientale (IFAO) Laurent Bavay. Ce déplacement de trois jours est l’un des rares à l’étranger qu’effectue en ce début d’année le président français, qui se concentre depuis plus de deux mois sur la crise sociale des « gilets jaunes ».
Emmanuel Macron et son épouse doivent visiter les temples d’Abou Simbel, dans l’extrême sud de l’Égypte. Ces monuments, taillés sous le règne de Ramsès II, ont célébré en 2018 le 50e anniversaire de leur sauvetage historique, afin d’éviter leur inondation par le Nil.
Si on peut, aujourd’hui encore, se replonger dans ce que fut l’Égypte de Ramsès II en visitant les temples d’Abou Simbel, c’est grâce à une opération de sauvetage inédite menée il y a 50 ans en coopération avec la France. Explication depuis ses entrailles : pic.twitter.com/TlPKocRa7V
— Élysée (@Elysee) January 27, 2019
Depuis Champollion, le père de l’égyptologie au début du XIXe siècle, « l’archéologie est au cœur des relations franco-égyptiennes », a rappelé l’Élysée peu avant le voyage.
Les Français espèrent notamment se voir confier d’autres missions de fouilles ou de mise en valeur des sites antiques, comme celui de Saqqarah, au sud du Caire. Ils cherchent aussi à participer au futur Grand Musée égyptien de Gizeh et à la rénovation du célèbre musée archéologique du Caire.
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Au Caire lundi, le président doit rencontrer son homologue égyptien Abdel Fattah Al-Sissi avec l’ambition de renforcer « le partenariat stratégique » entre les deux pays.
De nombreux accords à signer
Paris soutient l’Égypte, le pays le plus peuplé du monde arabe, comme pôle de stabilité au Moyen-Orient en dépit des vives critiques des ONG sur les droits humains.
Une trentaine d’accords ou de contrats devraient par ailleurs être signés pour un montant de « plusieurs centaines de millions d’euros » dans les domaines des transports, des énergies renouvelables, de la santé ou de l’agroalimentaire.
Une cinquantaine de patrons français seront d’ailleurs présents au Caire. Cinq membre du gouvernement feront également partie de la délégation, dont le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian et la ministre des Armées Florence Parly.