Le 15 août, la Gatia avait attaqué la localité d’Anéfis contrôlée par les rebelles de la Coordination des mouvements de l’Azawad. Conséquence : la CMA suspend sa participation au processus de pacification.
Cette attaque ne sera pas sans conséquence. Selon les informations recueillies par Jeune Afrique, la Minusma n’a plus aucun doute : c’est bien la Gatia, milice imghad pro-Bamako qui, le 15
août, a attaqué la ville d’Anefis, contrôlée par les rebelles de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA).
C’était la première fois que le cessez-le-feu conclu au mois de juin à Bamako se trouvait rompu. « Au cours des jours précédents, les hommes du Gatia se sont positionnés dans la ville d’Amassine, à 90 km de Kidal, puis ont foncé en direction d’Anefis, qui est une position stratégique. Pour nous, aucun doute, c’est le Gatia qui a attaqué le premier », glisse une source au sein du service de renseignements de la Minusma. Ce qui est moins clair, c’est la raison de cette offensive.