Sous la pression d’une insurrection djihadiste, Président Abdel Fattah al-Sisi de l’Egypte a renforcé les pouvoirs policiers et judiciaires avec une nouvelle loi anti-terrorisme qui impose également de lourdes amendes pour les médias de «faux».
Des groupes de droits, qui ont accusé Sisi d’imposer un régime répressif depuis que l’armée a renversé Mohamed Morsi de président en 2013, craignent que la nouvelle loi pourrait être utilisée pour museler la dissidence et cible plus critiques.
Sisi a ratifié la loi sur le dimanche, comme le pays fait face à une vague croissante d’attaques meurtrières contre les forces de sécurité et des civils, menés par la branche égyptienne du groupe Etat islamique.
Le gouvernement a accéléré le passage de la loi après procureur de Hisham Barakat a été assassiné dans un attentat à la voiture en Juin, suivie par une attaque jihadiste à grande échelle dans les jours péninsule du Sinaï tard.
Il protège les forces de sécurité contre des poursuites si elles utilisent la force “face à une menace réelle et imminente”, tandis que la mise en œuvre de la loi.
Il impose la peine de mort pour les personnes reconnues coupables de grands ou de financement «groupes terroristes» et des peines de prison pour les personnes reconnues coupables d’incitation “un acte terroriste”.