Hosni Moubarak sera finalement jugé pour les meurtres des manifestants lors de la révolte populaire de 2011 qui l’avait chassé du pouvoir. La Cour de cassation du Caire vient d’annuler l’abandon des accusations de complicité contre lui.
L’ex-président égyptien, Hosni Moubarak, sera bel et bien jugé pour complicité dans les meurtres de 846 manifestants pendant les dix-huit journées révolutionnaires de janvier et février 2011. La Cour de cassation a annulé jeudi l’abandon des accusations de complicité qu’un tribunal avait ordonné en sa faveur en novembre dernier.
En juin 2012, Hosni Moubarak avait été condamné en première instance à la prison à vie. Cependant, l’ex-raïs avait ensuite été blanchi par un autre tribunal en novembre 2014. Le juge avait considéré que les charges étaient entachées de vices et d’irrégularités, ce qui justifiait leur abandon.