À un an des élections locales, les différents partis réévaluent leurs alliances. A priori opposés, le FPI et le RHDP envisagent désormais de marcher côte à côte.
Cela fait des mois que les spéculations vont bon train sur un éventuel rapprochement entre le Front populaire ivoirien (FPI), présidé par l’ancien Premier ministre de Laurent Gbagbo (2000-2003) Pascal Affi N’Guessan et le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), au pouvoir. Désormais, l’entente est assumée. « Nous envisageons une alliance avec le RHDP », glisse Issiaka Sangaré, le secrétaire général du FPI. « Nous attendons que les choses se mettent en place. Mais tout ce que je peux dire, c’est que nous sommes optimistes », ajoute-t-il.
« Les relations se sont apaisées avec les différents partis qui étaient impliqués dans la ‘désobéissance civile’ [appel lancé par une large partie de l’opposition suite à la réélection d’Alassane Ouattara en 2020, ndlr]. Nous marchons désormais ensemble avec le FPI », reconnaît un poids lourd du RHDP sous couvert de l’anonymat. Mais celui-ci tempère : « Il doit encore y avoir des discussions. Une entente est une chose, un accord électoral en est une autre. »
La teneur exacte de cette alliance n’est pas encore arrêtée. Seule une chose est certaine : une fusion du FPI au sein du RHDP n’est pour l’heure pas envisagée. Le FPI tient à garder son identité et à se présenter aux élections avec son propre logo.