En quelques jours, le chef de l’État a écarté deux obstacles qui se dressaient sur la route de la réforme constitutionnelle qu’il compte mettre en place prochainement. Voici de quelle façon il s’y est pris.
Malmené ces dernières semaines par les oppositions plus ou moins ouvertes de Danièle Darlan et de Simplice Mathieu Sarandji (SMS), Faustin-Archange Touadéra (FAT) avait décidé de prendre lui-même le dossier en main. Ce 29 octobre, à l’hôtel Ombella Palace de Bangui, le président centrafricain était donc présent en personne à l’ouverture de la session extraordinaire du conseil politique national du Mouvement cœurs unis (MCU), son parti.
L’objectif Sarandji
Officiellement, la formation au pouvoir se réunissait pour deux jours afin de discuter stratégie politiques dans l’optique des futures échéances électorales, notamment les scrutins municipaux prévus au début de 2023. Mais l’objectif du chef de l’État était en réalité plus simple : mettre en scène publiquement une réconciliation avec le secrétaire général du MCU et président de l’Assemblée nationale, Simplice Mathieu Sarandji