Des émissaires de la principale coalition d’opposition tentent discrètement de convaincre le chef religieux de se rallier à eux. Explications.
Voilà plusieurs mois que des émissaires du Cadre d’échange des partis et regroupements politiques pour une transition réussie multiplient les visites auprès de Mahmoud Dicko. Cette coalition d’opposition réunit, entre autres, le Rassemblement pour le Mali (RPM) du défunt Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), l’Alliance pour la démocratie au Mali-Parti africain pour la solidarité et la justice (Adema-PASJ) présidé par Marimantia Diarra, Yéléma de l’ex-Premier ministre Moussa Mara et Action républicaine pour le progrès (ARP) de l’ancien ministre des Affaires étrangères Tiéman Hubert Coulibaly.
Sur les longues banquettes marron de son Centre pour la paix et le vivre ensemble dans les pays du Sahel, l’imam a reçu une délégation composée du dirigeant du RPM, Bokary Treta, de l’ancien ministre de la Jeunesse Amadou Koïta, ou encore de Modibo Soumaré, qui assure la présidence tournante du Cadre d’échange des partis.
Un homme à la manœuvre