Après avoir fait l’objet de deux audits concernant ses volets infrastructures et mines, le contrat signé avec la Chine en 2008 se retrouve désormais dans le viseur de l’Inspection générale des finances (IGF).
Déficit d’infrastructures, faible niveau de planification, absence d’études de faisabilité… Dans deux rapports, l’un rédigé par le ministère des Mines dirigé par Antoinette N’Samba et l’autre par celui des Infrastructures d’Alexis Gisaro, le gouvernement de Félix Tshisekedi avait dressé, fin 2021, un bilan très critique du méga-contrat signé entre la RDC et la Chine en 2008. Baptisé à l’époque « contrat du siècle », ce deal prévoyait le troc du cuivre et du cobalt congolais, – extraits par la société sino-congolaise créée pour l’occasion, la Sicomines – contre la construction d’infrastructures, à hauteur de 9 milliards de dollars. Un montant qui sera revu à la baisse par la suite.
C’est aujourd’hui au tour de l’IGF de se pencher sur ce contrat. Selon nos informations, l’agence de lutte contre la corruption, rattachée à la présidence congolaise, a récemment décidé de suspendre les exonérations accordées à la Sicomines sur ses importations.
La Sicomines riposte