Les populations civiles, premières victimes du groupe Wagner en Afrique, selon un rapport d’Acled

Les populations civiles, premières victimes du groupe Wagner en Afrique, selon un rapport d’Acled

L’ONG a collecté des données sur les agissements en Centrafrique et au Mali de ces mercenaires proches du Kremlin.

C’est un rapport d’une dizaine de pages qui apporte un peu de clarté sur les agissements d’un groupe n’ayant aucune existence officielle et dont l’opacité est la marque de fabrique. En quelques années, Wagner est devenu la plus célèbre et la plus controversée société militaire privée. Un épouvantail pour les Occidentaux et un outil d’influence de la Russie, pour laquelle cette entité agit plus ou moins dans l’ombre.

Wagner a déployé ses hommes et posé ses pions en Ukraine, en Libye, en Syrie, à Madagascar, au Soudan, au Mozambique… Mais c’est sur deux pays phares de son implantation sur le continent africain, la Centrafrique et le Mali, que l’ONG Armed Conflict Location & Event Data Project (Acled), dont le rapport a été publié mardi 30 août, a concentré son travail de collecte de données et d’analyse.