Les chefs de tribus libyennes ont signé un accord de réconciliation en Tunisie en vue d’arrêter les combats dans l’est de la Libye et la ville de Benghazi.
Parlant aux journalistes samedi matin, Mohamed al-Moghrabi, un représentant des tribus dans la ville nord-ouest de Misurata, a souligné le souci du maintien de l’intégrité territoriale de la Libye.
“Nous rejetons toutes les formes de coups d’Etat militaires,” at-il dit.
L’accord a été signé entre les chefs tribaux de Misurata et al-Obeidat tribu, la plus grande tribu dans l’est de la Libye.
Al-Moghrabi a déclaré que les tribus se sont entendus sur la lutte contre “toutes les formes de terrorisme, la dissolution des milices armées et de protéger les installations pétrolières”.
Le chef tribal a continué à demander au gouvernement d’unité soutenue par l’ONU à prendre des mesures pour mettre fin à l’effusion de sang à Benghazi et Derna villes et soutenir la réconciliation politique dans le pays déchiré par la guerre.
Forces alignées avec le contrôle du parlement le plus territoire basé sur Tobrouk à Benghazi.
La Libye est resté dans un état d’agitation depuis 2011, quand un soulèvement sanglant a pris fin avec la chute et la mort de l’homme fort de longue date Mouammar Kadhafi.
Depuis lors, les divisions politiques austères du pays ont donné deux sièges rivaux de gouvernement, l’un à Tobrouk et un autre à Tripoli, dont chacun dispose de sa propre capacité militaire et assemblée législative.
L’année dernière, les gouvernements rivaux de la Libye ont signé un accord parrainé par l’ONU qui a établi un gouvernement d’unité nationale.