L’armée et les forces rebelles du Sud-Soudan ont convenu de déployer des unités militaires conjointes dans la capitale, une étape clé d’un accord de paix visant à mettre fin à près de deux années de guerre.
Les deux parties ont échangé à plusieurs reprises le blâme pour avoir enfreint un accord de paix Août 26, la huitième tel accord.
Malgré la poursuite des combats, les rivaux ont signé un accord dans l’Ethiopie voisine de fixer sections militaires clés de la transaction, y compris le nombre de soldats de chaque côté aura dans la capitale Juba.
Un total de 4 830 soldats sera autorisé à l’intérieur de Juba. Un peu plus de deux tiers des personnes, ou 3 420 hommes, viendra du gouvernement, tandis que le 1 410 restants seront des rebelles, selon les termes de l’accord.
Ces forces comprennent la garde conjointe, la police militaire et des unités nationales de services de sécurité.
La démilitarisation de détenus par le gouvernement de Juba pour permettre le retour du chef rebelle Riek Machar et son entourage est une disposition clé de l’accord de paix.
L’accord, signé mardi, a été vu par le médiateur en chef Seyoum Mesfin du bloc régional de l’IGAD.
Les rivaux ont également convenu de déployer des unités de police mixtes à Juba – avec 3 000 dans la capitale, répartis à parts égales entre les deux parties – ainsi que d’une force de 800 forte dans chacune des principales villes de Bentiu, Malakal et Bor.
Ces trois villes ont été laissés en ruines après la permutation des mains à plusieurs reprises au cours de la guerre.
Il n’y avait aucun calendrier précis pour quand le déploiement de troupes aurait lieu, et les deux parties sont déjà loin derrière une chaîne de délais fixés par l’accord Août.