Douze contractuels acheminant de l’équipement à des Casques bleus ont été enlevés lundi 26 octobre par une centaine de rebelles lourdement armés au Soudan du Sud.
« Les contractuels doivent être libérés immédiatement sains et saufs », a réclamé jeudi 29 octobre le porte-parole des Nations unies Stéphane Dujarric. Un responsable de l’ONU a précisé que tous étaient de nationalité sud-soudanaise.
« Les attaques contre des Casques bleus peuvent constituer un crime de guerre », a fait valoir Stéphane Dujarric, alors que le groupe de rebelles avait aussi enlevé 20 Casques bleus, qui ont ensuite été libérés. Le rapt s’est déroulé sur le Nil, au nord de la ville de Malakal, contre une barge transportant du carburant, des armes et de l’équipement à destination des Casques bleus.
Les rebelles ont pillé le carburant et détiennent les contractuels à Kaka, en aval du fleuve. C’est depuis cette ville proche de la frontière soudanaise que les 20 Casques bleus ont été évacués par hélicoptère vers Malakal jeudi, a précisé Stéphane Dujarric. L’ONU a appelé le chef de la rébellion Riek Machar à prendre ses responsabilités et à maintenir son engagement auprès des Nations unies pour qu’ils soient libérés sans encombre.