Koro : 2 enfants morts, 1 mutilé ! En cause les explosifs des djihadistes. Dans le centre du pays les combats entre groupes terroristes n’ont pas cessé depuis maintenant plus d’un an.
Dès fin 2019, entre la Katiba Macina et l’EIGS puis plus généralement entre JNIM et l’EIGS à compter de juin
2020, ces affrontements continuent de défigurer notre pays. Sous prétexte d’une vie meilleure et de protéger les populations de « leurs » territoires, ils se mènent une guerre acharnée qui ne cesse de détruire nos villages, des familles entières ainsi que l’économie de nos régions. Si l’on regarde uelques années en arrière ces groupes terroristes sont toujours venus avec de belles promesses dans le respect de la charia prônée avec force par des prédicateurs comme Amadou Kouffa.Mais en 2012 c’est un tout autre visage qu’ils nous ont montré. Quelques semaines après leur arrivée à ombouctou, les belles promesses se sont envolées et l’installation de la hisba par Ahmadal-Faqi al-Mahdi qui entraînera la destruction de 16 mausolées et du monument El Farouk à l’entrée de la ville. La cité des 333 saints, l’un des joyaux de notre pays ne sera qu’un exemple parmi beaucoup d’autres: Bandiagara, Sobane-Kou et plus récemment le secteur de Bankass ou encore l RN16.
Tous les jours, les fils de la Katiba Macina, de l’Emirat de Tombouctou ou bien tout simplement du JNIM ravagent des villages en terrorisant, pillant et tuant des familles entières. Ils détruisent des greniers, volent des milliers de têtes de bétails qu’ils revendent à prix d’or dans les pays voisins entraînant ainsi la chute de l’économie régionale et la perte des richesses de notre pays. Et quand ils ne volent pas en rasant des villages, ils prélèvent la zakat sur les troupeaux et autre richesses de nos territoires les rendant chaque jour un peu plus pauvre. Une victime de la région de Bankass expliquera : « Il sont venus pour prendre l’impôt, ils ont brûlé notre maison, violé ma sœur et tué mon père parce qu’il ne pouvait plus rien donner ». Comment, si l’on prône les valeurs du Coran, peut-on faire preuve d’une telle barbarie ? Comment peut-on affirmer qu’on est la voie à suivre ?
Chaque jour des jeunes maliens s’engagent encore dans les rangs des groupes djihadistes pensant se construire un avenir meilleur. Montrons-leur la vérité, montrons-leur que ce choix est une voie qui n’apporte que malheur et destruction.