40, 17% des sondés confiants à la capacité du Président Bah N’Daw
Un sondage réalisé, du 26 novembre au 6 décembre 2020, par la Fondation Twindi sur la perception de l’opinion sur l’évolution de la transition révèle que 40, 17% des sondés sont confiants à la capacité du Président Bah N’Daw à atteindre les objectifs de la transition contre 31,47% non confiant en lui.
Ce sondage réalisé sur un échantillon de 731 personnes, dont 50% à Bamako, 32% dans les régions du Sud, 15% au Nord et 3%, a pour objectif de déterminer les attentes de la population sur la transition. Selon le rapport présenté par la Fondation Twindi, 45, 80% des sondés pensent que le gouvernement de transition peut améliorer la sécurité et l’Etat de droits contre 36,80%.
Le document recense la perception des maliens sur une collaboration entre le gouvernement de la transition et la communauté internationale. Ainsi, il ressort que 43,78 % y sont favorables contre 29 ,55% d’opinions défavorables, le reste de l’échantillon étant sans opinion.
S’agissant de la catégorisation par ordre de priorité des secteurs dans lesquels la période de transition doit s’investir, le secteur de la sécurité vient en tête avec 83%, l’éducation : 41,1% contre 40,6% pour les élections, la justice : 24,1%, la lutte contre la corruption : 28%, la révision de la constitution : 24,1%, la santé : 16,4% et l’économie : 5,7%.
L’institut de sondage estime que les Maliens sont plus préoccupés à vivre dans un environnement sécurisé que n’importe quelle situation qui touche leur quotidien. Cet engouement pour la sécurité peut s’expliquer par la récurrence des cas d’attaques meurtrières qui ont endeuillées le pays pendant ces huit dernières années.
Quant à la perception de la population sur la bonne organisation des élections libres et transparentes dans 18 mois, le rapport retient que 43,64% des sondés sont optimistes contre 44,19%.
La population semble avoir beaucoup plus confiance en la capacité du président de la transition à atteindre les objectifs de la charte. Le sondage révèle 40, 47% de confiants contre 31,47 de non confiant.
L’institut de sondage estime que la confiance entre la population et les autorités de la transition est en train de s’effriter. Cette rupture de confiance, a-t-il dit, est due aux dissensions entre le M5-RFP, le reste de la classe politique et les militaires sur la gestion de la transition. Il faut noter que la classe politique a été écartée, à la formation des trois organes de la transition à savoir : la Présidence, le gouvernement et le Conseil national de la transition.