Dans un communiqué en date du jeudi 22 octobre 2020, signé de son président Aguibou Bouaré, la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) indique suivre avec inquiétude la situation persistante de siège du village Farabougou, dans le cercle de Niono, région de Ségou.
La CNDH exprime sa vive préoccupation et s’incline devant la mémoire des personnes ayant perdu la vie dans cette agression terroriste et souhaite prompt rétablissement aux blessés.
Aussi, rappelle ledit communiqué, sur le fondement de la Loi fondamentale et de la Charte du Mali, de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, du Pacte international relatif aux Droits Civils et Politiques, la CNDH dénonce les violations récurrentes des droits et libertés fondamentaux, notamment la liberté de mouvement, les droits à la vie, à l’intégrité physique, à la sécurité, à l’alimentation, à la santé, à l’éducation.
Par conséquent, la CNDH appelle l’attention de l’Etat sur sa responsabilité à protéger les droits de l’Homme de toutes personnes résident sur le territoire malien, singulièrement les habitants du village assiégé. De même, elle invite le Gouvernement à tout mettre en œuvre aux fins d’une jouissance effective des droits ci-dessus rappelés.
La CNDH salue le parachutage des vivres par l’Armée malienne sur le village de Farabougou, destinés à atténuer la souffrance des populations.
Par ailleurs, la CNDH sollicite les Forces partenaires internationales pour qu’elles s’impliquent davantage auprès des Forces armées maliennes pour un dénouement rapide de cette situation dans le strict respect des droits de l’Homme, car pour la CNDH, la protection des droits de l’Homme est une responsabilité partagée.