La conférence de la Cites doit statuer sur la vente des stocks du Botswana, de l’Afrique du Sud, de la Namibie et du Zimbabwe. Une majorité de pays du continent s’y opposent au nom de la préservation des éléphants.
Qui remportera le combat que les pays africains s’apprêtent une nouvelle fois à se livrer dans l’enceinte de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (Cites) pour décider – ou non – de la reprise du commerce de l’ivoire ? Ceux d’Afrique australe (Zimbabwe, Namibie, Botswana et Afrique du Sud), qui réclament de pouvoir vendre leurs stocks pour financer leurs politiques de conservation ? Ou la trentaine de pays de la Coalition pour l’éléphant d’Afrique, qui demandent au contraire de renforcer la protection du plus grand mammifère terrestre en imposant la plus stricte interdiction de commerce à tous les Etats du continent ? « C’est une guerre de tranchées », observe un cadre du secrétariat de la Cites, anticipant de durs affrontements lors de la conférence qui s’ouvre lundi 14 novembre à Panama. Aucune décision ne peut être prise sans un vote à la majorité des deux tiers des 184 Etats parties à la convention.