Le géant public Sonatrach annonce la signature de deux contrats pour une usine d’extraction de GPL et une unité de compression avec les sociétés italiennes Tecnimont et Arkad.
Le groupe pétro-gazier algérien Sonatrach a annoncé la signature d’un contrat de près 400 millions d’euros avec la société italienne Tecnimont pour une usine d’extraction de GPL (gaz de pétrole liquéfié), dans le Sahara algérien.
L’usine permettra de développer le champ d’hydrocarbures de Rhourd el Baguel à Hassi Messaoud, commune de la wilaya d’Ouargla, dans le sud-est de l’Algérie, a indiqué Sonatrach dans un communiqué jeudi 27 octobre. « La capacité de traitement prévisionnelle de cette usine est de 10 millions de m3/j de gaz associés, permettant la production de 1 000 tonnes/j de GPL, 300 tonnes/j de condensat et de 8,7 millions de m³/j de gaz, pour un délai de réalisation de 36 mois ».
Des réserves de 2 400 milliards de m³
Par ailleurs, dans le cadre du développement des hydrocarbures au niveau du champ gazier de Tin Fouyé Tabankort, dans la préfecture de Illizi (sud-est), un second contrat, d’un montant de 24 milliards de dinars (170,9 millions d’euros), a été signé entre le Groupement TFT (Sonatrach- TotalEnergies) et la société italienne Arkad.
Ce deuxième contrat porte sur la réalisation d’une nouvelle unité de compression basse pression, d’un réseau de collecte permettant le raccordement de 24 nouveaux puits producteurs à l’usine existante, ainsi que la refonte des installations actuelles. Ce projet dont le délai de réalisation est de 34 mois permettra le maintien du plateau de production de gaz à hauteur de 11 millions de m³.
L’Algérie, dont les réserves prouvées de gaz naturel s’élèvent à près de 2 400 milliards de m³, fournit environ 11 % du gaz consommé en Europe, contre 47 % pour la Russie. Le pays maghrébin est le premier exportateur africain de gaz naturel et le septième au niveau mondial. Plusieurs pays, notamment européens, cherchant à réduire leur dépendance des livraisons russes depuis l’invasion de l’Ukraine se sont tournés vers l’Algérie, mais des experts ont mis en doute la capacité du pays nord-africain à augmenter sa production à court terme.