La très récente décision de l’Opep+, prise afin de contrecarrer la baisse tendancielle des cours, devrait tirer à la hausse le prix des carburants. Un positionnement non sans conséquence pour l’économie du continent.
Réunis à Vienne le 5 octobre, les 23 pays membres de l’Opep+ (13 pays de l’Opep et 10 autres producteurs, dont la Russie) ont décidé d’abaisser leurs quotas de production de deux millions de barils par jour (soit 2 % de la demande mondiale) dès le mois de novembre. Cette réduction des volumes, qui correspond à la plus importante depuis le début de la pandémie, a pour objectif de freiner la chute des prix du pétrole. Entre le début de mars, où ils ont été propulsés par l’invasion de l’Ukraine par la Russie, et le mois de septembre, les prix de l’or noir ont chuté 35 %. Désormais, les pays producteurs veulent assurer des prix minimums de 90 dollars le baril, a annoncé le ministre nigérian du Pétrole, Timipre Sylva, à la suite de la réunion.