L’Union africaine condamne “sans équivoque” le putsch au Burkina Faso

L’Union africaine condamne “sans équivoque” le putsch au Burkina Faso

Moussa Faki Mahamat souhaite “un retour à l’ordre constitutionnel au plus tard le 1er juillet 2024”.

Le président de la Commission de l’Union africaine (UA), le Tchadien Moussa Faki Mahamat, a condamné samedi “le changement anti constitutionnel de gouvernement” au Burkina Faso après le putsch militaire qui a chassé du pouvoir le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba.

“Le président appelle les militaires à s’abstenir immédiatement et totalement de tout acte de violence ou de menaces aux populations civiles, aux libertés publiques, aux droits de l’Homme”, affirme l’UA dans un bref communiqué.

Le président de la Commission de l’UA appelle enfin à “un strict respect des échéances électorales pour un retour à l’ordre constitutionnel au plus tard le 1er juillet 2024”.

Après une journée émaillée de tirs dans la capitale Ouagadougou, un groupe de miitaires est apparu à la télévision burkinabè pour annoncer la destitution du colonel Damiba, remplacé à la tête de la junte par un capitaine de 34 ans, Ibrahim Traoré.

La nouvelle junte a suspendu la constitution et dissous le gouvernement et l’assemblée, sans se prononcer sur le calendrier de la transition qui avait fait l’objet d’un accord avec la Cédéao et prévoyait un retour au pouvoir des civils en juillet 2024.