Alors que le groupe français doit faire face à plusieurs actions en justice intentées par des plaignants qui se disent injustement expropriés, l’avocat de ces derniers en appelle à l’Élysée. Explications.
Il y a quelques jours, Jeune Afrique révélait que le contentieux qui oppose le groupe français CFAO à des propriétaires terriens de Yaoundé menaçait de rebondir en France. En effet, les plaignants, défendus par Me Joseph Antoine Onambélé et assistés officieusement par des avocats français, n’excluent pas de saisir la justice hexagonale afin d’obtenir réparation. Ils estiment avoir été injustement expropriés de terrains sur lesquels Carrefour, le géant de la grande distribution partenaire de CFAO en Afrique centrale, a ouvert un centre commercial en juillet dernier.
Le groupe CFAO fait déjà face à plusieurs actions en justice au Cameroun. L’une d’elles, intentées devant le tribunal administratif de la capitale, vise à obtenir l’annulation du décret d’expropriation, qui date de 2016. La demande est en cours d’examen.
« Des expropriations abusives, injustes et humiliantes »