Les discussions politiques initiées à la demande du président togolais Faure Gnassingbé ont débouché sur 52 propositions. Celles-ci seront examinées par le gouvernement avant d’être soumises à l’Assemblée nationale.
Entamées depuis janvier, les discussions conduites entre majorité et une partie de l’opposition dans le cadre de la Concertation nationale des acteurs politiques (CNAP) ont abouti à 52 propositions, présentées le 13 juillet. Objectif de ce dialogue entamé au lendemain de la réélection de Faure Gnassingbé, toujours contestée par Agbéyomé Kodjo : s’accorder sur des mesures concrètes pour apaiser un climat politique crispé. Ce rapport final, déjà transmis au chef de l’État, sera bientôt examiné par le gouvernement puis soumis à l’Assemblée nationale.
Parmi ces propositions : une demande de grâce présidentielle pour les « détenus politiques » arrêtés lors des manifestations politiques de 2018. Une demande similaire a été formulée concernant des acteurs politiques, dont Jean-Pierre Fabre, chef de l’Alliance nationale pour le changement (ANC), toujours inculpé dans l’affaire des incendies ayant ravagé les grands marchés de Kara et Lomé en janvier 2013.