L’embargo imposé, depuis le 06 octobre dernier, par un groupe de djihadistes, au village de Farabougou jusqu’à nos jours, sans que l’armée daigne intervenir, suscite colère et indignation au sein de l’opinion publique nationale.
Le ministre de la Défense et des Anciens Combattants voit, chaque jour davantage, sa côte de popularité dégringoler au sein de l’opinion. Comment un village, situé à environ 300 km de la capitale, pourrait être encerclé, deux semaines durant, par des djihadistes à moto, sans que l’armée daigne réagir ? s’interrogent les Maliens, au bord de la crise de nerf.