Des éléments de la Brigade de Ouenzzindougou en patrouille conjointe avec ceux de la Brigade de Bamako-Coura ont mis en débandade les coupeurs de routes qui avaient forcé deux minibus de s’arrêter. Pendant la fouille des passagers, ces malfrats ont été désagréablement surpris par les carabiniers qui veillaient au grin.
Cette nuit du mardi au mercredi n’a pas été ordinaire dans la Forêt classée de Ferentoumou sur l’axe Bamako-Guinée. Cette nuit-là, le tronçon entre Sôbè et Faraba a servi de théâtre d’opérations de banditisme orchestrées par les malfrats. Les patrouilleurs ont intervenu à 3 heures 30 du matin. Le bilan est lourd du côté des bandits. Même si les bandits armés ont pris la tangente, les cavaliers de la Brigade territoriale de Ouenzzindougou ont neutralisé un et arrêté un autre qui, selon eux, n’était pas en possession d’arme. Etant resté incessamment muet, il a été déféré à la MCA le vendredi 2 octobre 2020.
Les faits
Dans le besoin de recoupement de cette information, une équipe du journal s’est rendue à la gendarmerie de Ouenzzindougou. Les informations recueillies ont été des plus édifiantes. Le Commandant de la Brigade territoriale de Ouenzzindougou, Demba Tounkara, a affirmé que ces bandits se renseignent toujours sur le mode de travail des patrouilleurs pour accomplir les sales coups aux chauffeurs et leurs passagers.
Cette fois-ci la malchance leur a souri et leur sixième sens leur a menti. Et pour cause, ayant très mal pensé leur coup, cette nuit du mardi, après avoir arrêté les minibus, ils se sont seulement concentrés sur le côté du goudron en direction de la ville de Bamako. Les voyageurs ont été forcés de se coucher à même le sol et à plat ventre par les maîtres jurés filous. Ce, pour s’adonner à leur sale besogne : dépouiller les voyageurs de leurs biens en argent, téléphone et autres.
Les éléments de la patrouille conjointe n’ayant jamais somnolé une seconde et n’ayant de cœur qu’à la traque des gangsters dans la commune, les ont surpris au sale boulot en venant du côté de Badougou Faraba, premier village en allant vers La Guinée.
Les malfrats les croyant vers Mamaribougou leur ont fait signe de s’arrêter en faisant trembler la lumière de la torche devant eux. Dès que les gendarmes ont su que ce sont des bandits, ils ont ouvert le feu sur celui qui montait la garde de ce côté pour informer les autres. Etant touché à la tête, le forban est allé s’écrouler dans les herbes. La découverte de son corps ne sera faite qu’à 6 heures du matin par le Commandant de la Brigade de Ouenzzindougou.
Le mérite de la gendarmerie de Ouenzzindougou
Depuis sa mutation à la gendarmerie de Ouenzzindougou, Demba Tounkara et ses hommes, en parfaite harmonie, sont loin de se reposer sur les lauriers. Leurs courage et veille font que les brigands décampent. Cette intervention du mardi est l’illustration parfaite de leur engagement pour assurer la sécurité des populations et de leurs biens dans la commune du Mandé.
Ce qu’il faut pour la gendarmerie de Ouenzzindougou
Pour permettre à ces brigadiers de mener à bien la lutte contre le dragon de l’insécurité dans cette commune, les plus hautes autorités doivent les doter en moyens adéquats de déplacement et renforcer l’effectif. Cela, à cause la densité de la commune dont ils ont en charge la sécurité. Plusieurs autorités ont effectué le déplacement sur le lieu y compris le Procureur.