Quinze soldats maliens ont été tués, ce vendredi, lors d’une « attaque terroriste » lancée contre une position militaire à Indelimane (nord-est du Mali), a annoncé l’armée malienne.

Une attaque terroriste ayant visé vendredi un poste militaire à Indelimane, dans la région de Ménaka, au Mali a fait « quinze morts » du côté des soldats, selon un « bilan provisoire » publié par l’armée sur Twitter.

La position #FAMa à #Indelimane (#Ansongo) a fait l’objet d’une attaque terroriste dans la journée de ce vendredi 1er novembre 2019, secteur de #Ménaka.
Le bilan provisoire est de 15 morts côté #FAMa, des blessés et des dégâts matériels.
Les renforts y ont été dépêchés. pic.twitter.com/SgLJBrDTtA

— Forces Armées Maliennes (@FAMa_DIRPA) November 1, 2019

Cette attaque survient un mois après la mort de quarante soldats dans deux attaques djihadistes le 30 septembre et le 1er octobre, près du Burkina Faso, pays situé au sud du Mali, selon un bilan d’un responsable du ministère de la Défense.

L’attaque de vendredi a fait « des blessés et des dégâts matériels » et « des renforts ont été dépêchés » dans la zone d’Indelimane, selon l’armée.
Une attaque pas encore revendiquée

Des soldats maliens étaient également portés disparus vendredi, a indiqué une source militaire. L’attaque n’a pas été revendiquée vendredi après-midi.

Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes djihadistes liés à Al-Qaïda, à la faveur de la déroute de l’armée face à la rébellion à dominante touareg, d’abord alliée à ces groupes, qui l’ont ensuite évincée.

Les djihadistes en ont été en grande partie chassés ou dispersés à la suite du lancement en janvier 2013, à l’initiative de la France, d’une intervention militaire, qui se poursuit actuellement.

Cependant, les violences djihadistes ont non seulement persisté, mais se sont propagées du nord vers le centre du Mali, puis au Burkina Faso et au Niger voisins, se mêlant souvent à des conflits intercommunautaires ayant fait des centaines de morts.