Bamako – Haute Cour du Mali a rejeté lundi une tentative par une société de gestion civile d’avoir le président Ibrahim Boubacar Keita face à une accusation de haute trahison.
Un groupe d’associations a déposé la plainte contre Keita la semaine dernière à la cour, qui est compétente pour juger les dirigeants du pays si l’accusé par l’Assemblée nationale d’inconduite dans le bureau.
Le collectif Biprem, le bloc d’intervention populaire et du Pacifique pour la réunification du Mali accusé Keita de “haute trahison et la gestion calamiteuse” du pays.
Biprem a également accusé le président de revenir sur une promesse faite à son investiture 2013 de «garantir l’intégrité territoriale du Mali” au milieu de l’insécurité généralisée en cours.
Vaste, au nord désolée du Mali continue d’être en proie à la violence, étant tombé sous le contrôle des rebelles touaregs et les groupes djihadistes liés à Al-Qaïda en 2012.
Un accord de paix historique a été atteint l’an dernier entre le gouvernement du Mali et les rebelles touaregs, mais la violence djihadiste reste une menace.
“La Haute Cour a rejeté le document,” un fonctionnaire du tribunal a déclaré à l’AFP. La décision a également été publié dans un document High Court.
Le tribunal a déclaré qu’il considérait la plainte de Biprem contre Kaite comme un simple “des voies” et a ajouté que «ces associations ne sont pas en droit” d’apporter un tel cas.
Elle a ajouté à accepter un cas, il faudrait le soutien des deux tiers des députés de l’Assemblée nationale.
L’annonce d’Biprem qu’elle déposait une plainte la semaine dernière a suscité la controverse au Mali en tant qu’intellectuels et un homme politique cité en tant que membres ou signataires ont nié avoir aucune part.
Ils comprenaient écrivain Seydou Badian Kouyaté, qui était ministre sous le premier président du Mali Modibo Keita.
“Je nie catégoriquement. Je ne suis pas un membre de Biprem et je n’ai pas signé le document. Je ne vois pas pourquoi mon nom est mentionné”, a déclaré Kouyate AFP lundi.
Biprem est dirigé par Lassine Diawara, journaliste et défenseur de Amadou Aya Sanogo, un officier de l’armée qui a mené un coup d’Etat contre 2012 alors président Amadou Toumani Touré.
Diawara a soutenu Keita lors de l’élection 2013, mais ensuite commuté à l’opposition.