En Libye, les négociations se poursuivent autour de la composition du futur gouvernement. Après le rejet de sa première proposition à une large majorité par le Parlement de Tobrouk, ce lundi, le Premier ministre libyen, Fayez el-Sarraj, dispose d’une dizaine de jours pour soumettre aux députés un nouveau cabinet.
« À la demande du Parlement, le Premier ministre désigné, Fayez el-Sarraj proposera une formation plus restreinte du gouvernement d’union nationale, a déclaré ce mardi à l’AFP Fathi Ben-Issa, conseiller du gouvernement d’union nationale formé le 19 janvier, et rejeté lundi par le Parlement de Tobrouk, reconnu par la communauté internationale.
« Le nouveau gouvernement sera annoncé dans les dix jours, comme l’ont demandé lundi les députés », a-t-il précisé.
La question du général Khalifa Haftar
Outre le nombre trop important de ministres, le général Khalifa Haftar, chef proclamé de l’armée nationale libyenne (ANL) est au centre des débats.
Le vote de confiance du Parlement de Tobrouk doit représenter une étape importante pour la mise en application de l’accord conclu en décembre au Maroc sous l’égide de l’ONU. Depuis plusieurs semaines, les Nations unies et les Occidentaux font pression sur les dirigeants libyens pour la mise en place d’un gouvernement d’union afin de lutter contre la progression de l’État islamique dans le nord du pays.