Juba – Le déplacement forcé de civils est en train de devenir une stratégie forces sud-soudanaises mettent à utiliser pour affaiblir les rebelles dans la guerre civile du pays, l’ONU a déclaré jeudi.
“A partir du milieu de 2015, un nouveau modèle a émergé,” en particulier dans l’État de l’Unité du Nord », avec des villages entiers étant brûlé, les cultures vivrières détruites et le bétail pillé”, selon le rapport de la mission de l’ONU au Sud-Soudan et le Bureau du le Haut Commissaire aux droits de l’homme.
“Il ya des indications que cela peut avoir été une stratégie délibérée par le gouvernement ou [l’armée] visant à priver les civils de toute source de subsistance en vue de forcer leur déplacement”, a dit le rapport.
Le but aurait été de vider la région riche en pétrole de sa population afin de priver les rebelles de tout soutien éventuel, selon l’ONU.
Le gouvernement a nié les allégations, disant que “il n’y a pas de politique gouvernementale à tuer, déplacer ou détruire [la] vie de civils.”
Par ailleurs, un responsable ougandais a déclaré que la violence au Sud-Soudan a été conduit plus de 400 réfugiés par jour pour l’Ouganda voisin.
«Nous mettons en place des camps et autres installations pour les accueillir”, a déclaré le commissaire de réfugié du gouvernement David Kazungu dpa, disant que la majorité de ceux qui ont fui étaient des femmes venant du sud.
Un total de 113 000 réfugiés sont arrivés en Ouganda depuis une lutte de pouvoir entre le président sud-soudanais Salva Kiir et son ancien adjoint, Riek Machar, a dégénéré en Décembre 2013, selon l’agence onusienne pour les réfugiés HCR.
Le conflit a laissé des dizaines de milliers de morts et déplacé 2,3 millions de personnes. Environ 650 000 des personnes déplacées ont traversé la frontière vers les pays voisins, a indiqué le HCR.
Un accord de paix a été signé en Août et le gouvernement et les rebelles se sont entendus sur la formation d’un gouvernement d’union nationale de transition. Fighting est néanmoins aurait continué.