Alors que l’attentat sur la plage de Sousse hante encore les esprits, la ville a été de nouveau frappée par un acte terroriste hier. En ligne de mire des assaillants cette fois-ci : les policiers.
Deux mois se sont écoulés et voici qu’un acte qualifié de « jihadiste » par le ministère de l’Intérieur a encore frappé la ville côtière. Cette fois-ci, ce sont les forces de l’ordre qui ont été visées. Trois agents de police ont été attaqués, le 19 août, par deux individus à bord d’une grosse moto alors qu’ils se trouvaient à 7 kilomètres de Sousse sur la route de Mesken, rapporte le ministère de l’Intérieur.
Les individus, qui n’ont pas encore été identifiés, ont ouvert le feu sur les policiers, l’un d’eux a été touché et a succombé à ses blessures durant son transport à l’hôpital, tandis que les deux autres n’ont pas été blessés.
À cette heure, les assaillants sont toujours recherchés par les autoirtés. Ils auraient pris la fuite en direction de Kairouan, où une opération de ratissage semblait toujours en cours.
Par ailleurs, le ministère de l’Intérieur a indiqué avoir identifié l’arme utilisée par les deux individus : un fusil de chasse de calibre 16 mm. En Tunisie, le port des armes de chasse est soumis à une autorisation qui doit être délivrée par le gouverneur de la région pour une période d’un an renouvelable. De nombreuses armes de chasse non-autorisées ont été récupérées par les forces de l’ordre au lendemain des attaques du Bardo et de Sousse.