La Ligue arabe s’est prononcée mardi 18 août pour “une stratégie arabe” pour combattre l’organisation État islamique (EI), plaidant également pour un soutien militaire aux autorités libyennes. L’organisation est toutefois restée silencieuse sur les frappes aériennes réclamées.
Samedi 15 août, après des jours de violents affrontements à Syrte, le gouvernement libyen reconnu par la communauté internationale avait en effet « exhorté » les « pays arabes frères » à « lancer des frappes aériennes ciblées contre les positions de l’EI à Syrte ». Il s’était décrit comme « incapable de faire face à l’EI en raison de l’embargo sur les armes imposé à l’armée » par l’ONU depuis 2011.
Ce qu’a à nouveau souligné le ministre libyen des Affaires étrangères, Mohamed Al-Dairy, rappelant que l’armée de l’air ne possède que deux appareils. « La sécurité nationale libyenne est la sécurité nationale arabe », a par ailleurs plaidé le ministre, avant l’ouverture de la réunion de la Ligue arabe au Caire.