Les Nations unies ont annoncé hier, jeudi, l’ouverture d’un nouveau cycle de discussions sur la Libye lundi 10 août à Genève, en Suisse, annonce l’agence de presse Reuters.
Les services de Bernardino Leon, l’émissaire spécial de l’ONU pour la Libye, font état, dans un communiqué rendu public jeudi, de « progrès significatifs » et appellent les parties libyennes à « redoubler leurs efforts et continuer de travailler ensemble pour réduire les divergences ».
A noter que quatre ans après la chute du régime de Mouammar Kadhafi, la Libye est toujours plongée dans une situation sécuritaire et politique chaotique avec deux gouvernements – l’un reconnu par la communauté internationale mais réfugié dans l’Est du pays, et l’autre mis en place par des miliciens regroupés au sein de l’alliance Aube de la Libye qui tiennent Tripoli – qui se disputent la légitimité du pouvoir.
Une partie des factions, rappelle la même source, ont signé mi-juillet au Maroc un accord initial sous l’égide de l’Organisation des Nations unies, portant sur la fin des combats et la formation d’un gouvernement d’union nationale. Malheureusement pour le processus de la paix en Libye, un des acteurs-clés du conflit, le Congrès Général National (CGN), parlement basé à Tripoli, s’est abstenu de parapher cet accord.