Daesh a revendiqué mardi une attaque contre la garde nationale tunisienne dans la région de Sidi Bouzid (centre-ouest), qui a fait trois morts et douze blessés la veille.
C’est sur Twitter que l’État islamique a affirmé, le 16 juin, être l’auteur de l’attaque de Sidi Bouzid, dans le centre-ouest de la Tunisie.
À en croire le message posté par le groupe jihadiste, les affrontements avec les gendarmes tunisiens ont été menés par « deux soldats du califat, qui ont attaqué à l’arme légère deux sites militaires ».
Bardo à Tunis dans laquelle 21 touristes étrangers et un policier tunisien sont morts en mars, a affirmé avoir « tué ou blessé plus de vingt soldats ou membres de la garde nationale ».
Mais selon les autorités tunisiennes, la garde nationale avait obtenu des informations sur une attaque en préparation dans la région de Sidi Bouzid et a voulu piéger deux suspects sur une moto à un point de contrôle.
Les deux hommes ont alors ouvert le feu sur les gendarmes, en tuant deux. Lors de leur fuite, ils ont tué un troisième membre de la garde nationale, qui se rendait à son travail. Les suspects ont ensuite été rattrapés par des unités de l’armée et des forces de l’ordre, et l’un des assaillants a été tué et l’autre grièvement blessé.